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Soupir au salon avec des amis...
20 décembre 2005

Encore un maudit roman policier québécois...

Mario Bergeron se rit de son texte... Mais en le lisant je me suis bien amusée... Moi qui aime la lecture sans complication avec une bonne pointe de rigolade... On peut dire que tu as touché juste Mario ! Merci à toi... Et allez HOP! Retrouvons notre coeur d'enfant!!!

Soupir
*****

Présentation et résumé

Ce texte a été rédigé au cœur d’un délire continuel entre le 18 mai et le 1 septembre 2004. L’idée de créer un roman volontairement mauvais n’est pas nouvelle chez moi. Au cours des années 1970, un de mes romans amateur avait un peu cette forme. L’inspiration pour ce roman m’est venue en 1997. Il y a certes une relation entre les Shaggs et leur plus mauvais disque de tous les temps, ainsi qu’avec Ed Wood et son Plan Nine From Outer Space, considéré comme le film le plus atroce jamais tourné. Et en littérature ? Qui peut se vanter d’être champion de la médiocrité ? Moi, avec ce livre ! Sauf qu’à l’opposé de Wood et des Shaggs, mon approche est pensée, afin de devenir très médiocre. C’est un exercice volontaire de ma part. Est-ce une parodie d’un roman policier? Pas du tout. Je n’ai jamais lu de livre policier de ma vie et j’ai horreur de ce style au cinéma. J’ai choisi cette sphère en réponse à une mode présente en littérature québécoise depuis quelques années, tout en sachant que ce roman aura plus tard des petits bâtards : Encore un maudit roman d’amour québécois, mais celui-ci est vraiment très mauvais, sans oublier Encore un maudit roman historique québécois, mais celui-ci est vraiment très mauvais.

Au moment d’écrire ces lignes, en décembre 2004, une personne a lu ce texte. Elle m’a assuré qu’elle a été écroulée de rire pendant toute la lecture. Possible ! Moi-même, je me suis beaucoup amusé au cœur de ce qui, au premier coup d’œil, peut paraître très anarchique. En réalité, ce ne l’est pas du tout. Ce roman a bel et bien bénéficié d’un plan, comme tous les autres ! Au plan se sont ajoutées des règles de médiocrité : anachronismes, répétitions de mots, dialogues creux, erreurs volontaires, non concordance des temps de verbes et une montagne d’absurdités, de stupidités et d’illogismes, sans oublier une dizaine de plagiats.

Résumer cette histoire représente déjà un rude défi… Je tente l’expérience : en 1973, un détective privé, blessé à un choc psychologique (mais oui!), ouvre sa porte à une femme qui a un poignard planté dans le dos. Elle agonise dans son salon en murmurant « Rosebud… Rosebud… ». Quelques minutes plus tard, la jumelle de cette inconnue cogne à la même porte. De fil en aiguille, cette Michèle exige du détective qu’il retrouve l’assassin de sa sœur. Les deux partent à l’aventure tout au long d’une enquête interminable et rocambolesque, poursuivant un suspect du nom de Jean-Pierre Fernand.

M’ouais… peut-être pas très convainquant, comme résumé… Sachez avant tout que vous croiserez dans ce roman une bande de motards acadiens du nom de Satan Butlers, parce qu’ils écoutent des disques d’Édith Butler, et que leur chef utilise un patois parisien. Vous ferez aussi connaissance avec la fille du chef de la pègre de New York possédée par le démon, une horde de féministes qui coupent des pénis sur des cadavres mâles afin de devenir maîtres du monde, une bonne dizaine de chiens tous baptisés Mignon et qui disparaissent de façon inconcevables (et parmi ces chiens : un berger allemand travesti qui se prend pour un chat), des religieuses qui décapitent des poulets afin de nourrir les pauvres, un cow-boy qui s’est trompé de roman, et…

Le premier extrait va vous convaincre : c’est un délire de médiocrité ! Pas assez rassasiés ? Tentez votre chance avec le deuxième extrait.

Sinon, vous pouvez m’écrire afin de lire le texte au complet. Votre vie ne sera plus jamais comme avant…


Mario Bergeron

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