Remords... (Pour un ami...)

Pour toi petit frère, si loin de moi pourtant
Tu le ressens vraiment, ce coup au fond du cœur
Tu ne dois pas sentir la peine d’avoir cru
Qu’elle s’rait là demain, t’accrochant à l’espoir
T’accrochant aux nuages, où elle existe encor’
Qui s’envole en étoile
Ses souffrances
Ses louanges
Son silence qui couve à croire que j’étais
Une femme sensible. L’agonie peut tuer
J’ai vu ses souffrances à en perdre la vue
Je me croyais morte mais elle su m’offrir
Un bouquet, un souhait
Un av’nir, une force
Nous mourons tous un peu
D’une lumière morte
Mais son étoile brille
De mille poésies
Que j’emporte en bagage au fond de mes croyances…
Son cœur encore il bat, je l’entends au-delà
Son cœur il est bien là. À toucher un peu toi
À toucher un peu moi…
Ophélia tu es là ! Nous t’attendons ce soir
Un feu de joie pour toi
Une larme pour nous…

Soupir…