5 octobre 2005
L'incomprise
J’étais assise là, incomprise
Ayant peur que par méprise
L’on me croirait éprise
De cette brise
Qui me parfume de bise
Relevée d’une odeur d’ozone
Qu’une fine bruine dépose sur la zone
Érogène de mes pensées.
OYÉ ! OYÉ ! À la volée
Je partirai sans que vous ne le sachiez
Loin de vos vies ennuyantes
Pour parfaire la mienne festoyant.
Je vous écrirai au gré du vent
Qui fait chanter les feuilles en soufflant
Des cascades de mots à mes oreilles
Libérant l’encre qui en moi sommeille
Mon crayon poussé par les narcotiques
Que j’en perds mon latin macaronique
Ô ! ! ! Bonne Sainte-Mère
Libérez-moi de cet enfer.
Soupir
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